Chaque mois, les collaborateurs d'Inoxia sont conviés à un TIPI, une session de formation interne. Destiné à faire monter les collaborateurs en compétences, le TIPI est un lieu de rassemblement et de partage au sein de l’agence.
Ce jour-là, ce sont Éric, UX Manager, et Diane, Cheffe de projet et Happiness Manager, qui sont aux manettes. C’est autour de l’immense table en bois de la salle à manger de l’agence que toute l’équipe se regroupe. À 11H30, une vingtaine de personnes sont bien installées, curieuses de découvrir le sujet du jour. Amandine Placin-Geay, Directrice Générale Associée : "Nous avons mis en place les TIPI depuis plusieurs années déjà, car nous portons une grande attention à la montée en compétence de chaque collaborateur. Les TIPI participent à la formation en continu sur les sujets notamment du développement durable afin de renforcer sans cesse nos expertises, de sensibiliser l’interne aux nouveaux défis de nos clients, et de bien diffuser nos valeurs d’agence de communication responsable. L’objectif est le partage de valeurs communes, la sensibilisation, la compréhension de la communication responsable afin de toujours mieux accompagner nos clients."
Comment se déroule un TIPI ? Pendant une heure, une ou deux personnes de l’agence présentent quelques actualités, puis 1 à 2 sujets de fond, et une bonne pratique à adopter ou à appliquer au métier de communicant. Diane Leplat en charge de l’organisation des TIPI : "Chacun est libre de contribuer et de partager une passion, un coup de cœur, un savoir-faire. Et si ce collaborateur a besoin d’aide pour formaliser sa présentation, il peut faire appel aux ressources internes de l’agence".
Ces rassemblements sont donc l’occasion de communiquer autour de différents thèmes et de créer des références communes. Entre autres sujets, Diane et Éric vont décrypter les évolutions d’Instagram ou de Facebook, visionner des campagnes particulièrement impactantes ou innovantes.
Engagée depuis avril 2019 dans la démarche de labellisation LUCIE, l’agence a franchi une étape importante après un audit externe effectué en novembre dernier. Marie Bonnard, Directrice Conseil Associée, est la référente RSE Lucie : "Nous sommes désormais labellisés LUCIE 26 000. Notre objectif est de continuer à faire progresser nos comportements en matière de Responsabilité Sociétale et Environnementale en vue d’un nouvel audit qui aura lieu dans quelques mois. Nous avons donc choisi d’orienter davantage les TPI sur des sujets nous permettant d’améliorer nos pratiques RSE."
Les derniers TIPI de 2019 portaient, par exemple, sur les gestes simples à mettre en place pour adopter un mode de vie plus frugal et moins énergivore, avec le rappel de bonnes pratiques à l’agence ou chez soi : confectionner soi-même ses produits ménagers et d’hygiène, éviter les suremballages et le gaspillage alimentaire, privilégier plutôt le café à moudre que les capsules... Toujours attentif à fournir des exemples concrets, Éric Martinez affiche à l’écran en face de chaque geste les économies potentiellement réalisées.
Amandine : "En janvier 2020, après plusieurs mois de recherches, de synthèses et de formations, l’agence inaugure un fil rouge qui se tiendra sur plusieurs TIPI : le numérique responsable. Sujet d’actualité et d’urgence, il est au cœur de notre accompagnement d’agence de communication responsable, et constitue aussi un axe de progression important entrepris par l’agence sur 2020 en tant qu’entreprise labellisée LUCIE."
Les chiffres sont en effet parlants : l’empreinte environnementale du digital équivaut à un continent de 2 à 3 fois la taille de la France (source GreenIT 2019). Le numérique contribue donc à l’épuisement des ressources abiotiques, à des tensions sur l’eau douce, à diverses formes d’agressions des écosystèmes, et bien entendu au réchauffement climatique, sans parler de l’addiction des utilisateurs et du mal-être via les réseaux sociaux.
L’agence, au-delà de sensibiliser ses collaborateurs, souhaite faire comprendre les enjeux via des chiffres comparatifs afin de faire changer les pratiques des collaborateurs. Par exemple selon l'Ademe, un salarié français émet en 1 an, à cause de son utilisation numérique, 360 kg d’équivalent CO2 et 3460 kwH d’électricité (chiffres 2017). La première session de formation portera sur les échanges internes, bien que le poids des mails ne soit pas le plus énergivore.
Parmi les pistes de sobriété, certains comportements relèvent de la Direction comme renouveler moins souvent le parc des ordinateurs de l’agence. Comme le rappelle Edward d’État, Président d’Inoxia, "nous privilégions le fait de conserver nos équipements informatiques plus longtemps, en rajoutant une carte mémoire ou une fonctionnalité nouvelle ou en les faisant réparer. C’est parfois moins économique, mais lorsqu’on sait qu’il faut 1.5 t d’eau, 22 kg de produits chimiques, 240 kg de combustibles fossiles pour fabriquer un ordinateur portable, cela nous conforte dans ce choix." (chiffres source Ademe).
Éric énumère aussi quelques pistes de comportement numérique responsable individuel :
Enfin, dans l’objectif de réduire son empreinte carbone, Inoxia impose l'utilisation d'une plateforme collaborative, sur un serveur unifié, pour tous les messages internes échangés entre collaborateurs. À la clé, moins de mails stockés et dupliqués sur des serveurs externes et donc moins d’énergie consommée… Elle oblige aussi à passer par des plateformes de transfert de fichier (stockage limité dans le temps) pour remplacer, tant que possible, les pièces jointes par mail.
Pour l’externe, Inoxia sensibilise sur la gestion des emails. Chaque heure, ce sont 8 à 10 milliards qui sont échangés dans le monde. L’envoi d’un mail avec une pièce jointe de 1 Mo dégage en moyenne 19 grammes de CO2 et sa consommation électrique est équivalente à celle d’une ampoule pendant une heure.
Certains réflexes économes sont faciles à adopter :
Tous les éléments exploités lors de nos TIPI sont issus de nos veilles internes. Nous utilisons des sources diverses et variées. Dans le cas de notre TIPI sur l'impact du numérique, nous nous sommes basés sur différentes études et articles, que ce soit de l'Ademe ou de GreenIT.
Comment naissent un logo, une idée de campagne, une charte graphique ? Au départ, il y a un client, bien sûr, avec ses demandes. Commence alors le travail créatif de l’agence pour imaginer, inventer, bousculer parfois, comme l’explique Karine Martin, directrice artistique chez Inoxia depuis 13 ans.
En 2019, l’Agence a remporté de nombreux appels d’offres et conforté son positionnement d’agence de communication responsable. Ces dossiers gagnés fournissent aux équipes une belle diversité dans les problématiques abordées.