Comprendre pour agir : c’est l’objectif de la Fresque du Climat. Cette association propose des ateliers afin que chacun puisse s’approprier le sujet du changement climatique, un thème déjà très présent dans le quotidien d'Inoxia...
Février 2023 : ce matin-là, l’ambiance de l’agence est inhabituelle. Délaissant leurs ordis et leurs écrans, tous les collaborateurs, direction comprise, participent pour la première fois à un atelier de la Fresque du Climat. Occupant tous les espaces de réunion, 3 groupes de 6 ou 7 personnes se sont constitués et les échanges s’organisent, animés par un formateur, le « fresqueur ».
Pendant plus de 3 heures, chaque équipe va construire sa propre fresque, à partir de 44 cartes permettant de comprendre le fonctionnement, l’ampleur et la complexité des enjeux liés aux dérèglements climatiques. Le but est de positionner les causes, en partant de l’activité humaine, et leurs conséquences sur l’ensemble des écosystèmes. La Fresque du Climat existe en 3 versions, afin de s’adapter à différents publics : 23 cartes pour les enfants, 44 cartes pour les adultes et 40 pour le niveau experts.
Éric Martinez, UX manager, revient sur cette expérience : « Nous démarrons avec un grand papier blanc et au fil de la matinée, à l’aide de l’animateur, nous disposons les cartes sur une progression. Transport, industrie, agriculture… nous passons en revue les actions de l’Homme et ses impacts, comme les émissions de CO2, la déforestation, la hausse des températures, la fonte des glaciers ou la perte de la biodiversité. Avec des feutres, nous traçons les liens entre ces différents éléments pour construire, au fur et à mesure, une fresque complète, et à la fin on lui donne un nom. »
Dans le groupe de Karine Martin, directrice artistique, c’est avec humour que les participants ont baptisé leur travail "Ça y est, on y est fresque !" Karine : « Je fais de la plongée donc je suis bien sensibilisée sur l’état des océans. Mais la Fresque du Climat est intéressante, car les échanges entre nous ont montré que nous n’avons pas tous le même niveau d’information, et que chacun agit à sa manière au quotidien à la fois au bureau et à la maison. Il y a des idées à glaner pour améliorer nos pratiques et réduire ainsi nos impacts ! »
Inciter chacun à agir à son niveau, c’est tout à fait l’objectif qu’avait Cédric Ringenbach, spécialiste du changement climatique, lorsqu’il imagina la Fresque du Climat en 2018. En déployant largement des ateliers dans les entreprises, les organisations publiques et auprès des particuliers, il souhaite créer une chaîne d’acteurs pour basculer vers un monde bas carbone. Par une approche ludique et pédagogique, la Fresque engage les individus dans un échange constructif, en mobilisant l’intelligence collective.
aller encore plus loin dans mon quotidien
Anaïs Eymond, directrice artistique, a bien perçu cette dimension : « C’était hyper intéressant justement grâce à cette coopération ; chacun a pu donner son point de vue et en discuter avec les autres. Cela me donne envie d’aller encore plus loin dans mon quotidien. Je prends les transports en commun, je trie, mais je vais essayer, par exemple, d’acheter plus de produits en vrac pour limiter l’usage du plastique. »
Sa collègue Nathalie Guillot, directrice artistique également, juge aussi l’expérience très positive : « En tant qu’agence de communication responsable, nous avons tous ici un bon niveau d’information et de sensibilité aux enjeux environnementaux, et j’ai aimé les débats entre nous. Nous avons confronté par exemple nos pratiques sur le tri des poubelles. Moi j’habite rive droite et cela fait longtemps que nous recyclons nos déchets organiques. En ville, on voit bien que c’est plus compliqué par manque de place. Ces échanges ont été très enrichissants. »
Christophe Larrat partage ce ressenti. Pour le chef de studio adjoint d’Inoxia, la participation à la Fresque a bien « clarifié la situation et accéléré la prise de conscience. Le fait de procéder par étapes avec les cartes est d’une logique implacable pour montrer les imbrications des causes et des conséquences. J’ai beaucoup apprécié, car nous sommes soumis à de nombreuses informations, parfois trop. Au moins là, tout est synthétisé avec des données objectives. Je le recommande à tout le monde et ça devrait même être obligatoire dans les écoles ! La preuve, nous avions une jeune stagiaire en classe de Première dans notre groupe et elle a appris énormément. »
Déjà plus de 1 million de personnes ont participé à un atelier de la Fresque du Climat. Différentes formules sont proposées avec plusieurs tarifications pour les particuliers, les entreprises et les élus.
Vidéo de présentation de l'atelier la Fresque du Climat
Certes, cela demande un peu de ressource financière et de prendre sur le temps de travail, mais comme le remarque Amandine Placin-Geay, Directrice Générale associée d’Inoxia, « c’est un bon moyen d’avancer individuellement et collectivement. Le format est adapté aux équipes. Chaque structure devrait organiser des ateliers Fresque du Climat pour tous les salariés ! »
Cet investissement est cohérent avec l’engagement historique d’Inoxia en faveur du développement durable, confirmé par une première labellisation AFNOR en 2011, puis la labellisation LUCIE 26000 obtenue en 2019 et renouvelée depuis. Inoxia est également mobilisée sur le numérique responsable.
Toujours très en pointe sur ce sujet, Éric Martinez commence d’ailleurs à regarder de près une autre idée d’animation collective... celle de la Fresque du Numérique. Un serious game construit avec une pédagogie similaire à la Fresque du Climat, afin d’inciter les participants à évoluer vers un numérique plus soutenable. Un atelier qui pourrait être un bon complément aux sessions de sensibilisation au Numérique Responsable déjà dispensée auprès de tous les collaborateurs-trices de l'agence.
Inoxia est régulièrement sollicitée pour mettre sa créativité au service de ces sujets en Nouvelle-Aquitaine, voire au-delà. L’agence vient en effet de remporter l’appel d’offres du Département du Lot sur la prévention des risques incendie et la promotion des bons gestes citoyens.
Dématérialisation vs papier ou déplacements ? En termes d’impact environnemental, l’équation n’est pas si simple car le numérique, en raison de l’importance qu’il prend dans notre quotidien, contribue également à l’épuisement des ressources et au réchauffement climatique. Alors, comment adopter des pratiques digitales plus vertueuses ?
