Début février, nous avions débuté la préparation d'une série d’articles relatant l’histoire de notre agence. En effet, Inoxia a 25 ans et nous voulions partager ce quart de siècle avec vous.
Mais ça, c’était avant la crise du COVID-19 et depuis, nous nous interrogeons : est-ce le bon moment pour publier cette rétrospective ? Est-ce judicieux ? Notre trilogie ne sera pas drôle ou animée comme les interventions des influenceurs ou les tips circulant sur les réseaux sociaux, nos articles ne sont pas graves ou circonstanciés comme un article de fond. Vont-ils intéresser ?
Nous prenons le parti de dire "oui". Oui, c’est le bon moment pour raconter une histoire qui ne parle pas du virus justement.
Une belle histoire sur l’agence, ses acteurs, sa naissance et son évolution, ses clients, ses dates clés, ses réussites... et nous en sommes fiers. Le récit en 3 épisodes d’une réussite économique responsable, en revenant sur les temps forts de l’agence à travers quelques exemples de campagnes.
Cette liste non exhaustive illustre nos partis-pris, nos engagements, sans oublier tous les clients que nous n’avons pas cités, mais qui nous font confiance depuis si longtemps... Merci !
Créée en décembre 1995, l’agence Inoxia a déjà l’esprit pionnier puisque la start-up de l’époque investit dès le départ sur le développement d’outils numériques.
Dates clés :
Parmi les fondateurs, il y a Philippe Barre, Christophe Maurel et Laurent Colmagro. Très vite, l’agence s’investit sur des sujets précurseurs comme le digital et le développement durable. Elle s’engage également dans les secteurs de l’alimentation, la santé, l’aménagement du territoire, le tourisme. Des domaines d’activité qui touchent de près des questions sociétales, environnementales, mais aussi l’innovation.
L’innovation, c’est justement l’esprit des débuts car l'agence "rentre" par le numérique ; une démarche visionnaire en ces temps où Internet commençait à se démocratiser. Un projet va positionner l’agence sur les nouvelles technologies : les bornes interactives.
Pour des distributeurs encore frileux face à ces innovations multimédias, l’agence invente des bornes interactives off-line.
Après 1 an de R&D, les bornes InfOvin sont au point : elles proposent un système interactif d’aide aux choix des vins en GMS. Déposée dans le rayon vins, la borne présente sur un écran tactile un choix de menu puis 3 vins associés, présents en rayon. Pour chaque vin, la borne infOvin affiche une fiche technique, avec la possibilité de l’imprimer, et délivre toutes les informations nécessaires : accord met/vin, conditions et durée de conservation du vin, etc.
Remarquées par le Galec, centrale d’achat nationale du groupement E.Leclerc, les bornes sont déployées dès 1996. En 1998, plus d’une vingtaine de bornes InfOvin sont implantées en France.
Puis ce système interactif sera adapté et vendu à plusieurs acteurs majeurs au national, institutionnels ou privés : Pôle emploi, France Télécom, Pronuptia, Aéroports de France, La Poste, Michelin...
Entièrement conçu par l’agence, le design des bornes mélange le bois et l’inox. Un matériau qui inspirera son identité : ce sera Inoxi@, Inox pour durable, le @ symbole du savoir-faire multimédia de l’équipe !
Éric Martinez est entré chez Inoxia en 1995 comme stagiaire. Sa passion pour l'image numérique et la 3D l’a très vite conduit à travailler sur l’interface graphique des bornes infOvin. Depuis le début, il est toujours présent dans les effectifs d’Inoxia, actuellement en tant qu’UX manager. 25 ans après, quel regard pose-t-il sur ses débuts et sur l’évolution de l’agence ?
"En 1995, la conception des écrans était très "manuelle", il n’y avait pas vraiment de template pour les dupliquer et imaginez que même Photoshop n'avait pas encore la fonctionnalité de calques multiples ou d'historique ! En revanche nous étions déjà engagés dans le développement du web et nous avons très vite proposé aux clients de concevoir des sites internet pour eux. Je me suis donc intéressé au webdesign et formé aux logiciels multimédias comme Flash ou Dreamweaver ainsi que l'apprentissage du codage HTML dans ses premières versions. Les technologies évoluent sans cesse, c’est aussi ce qui fait l’intérêt de nos métiers.
Au fil des années, Inoxia a su intégrer des compétences complémentaires en print, web, création, suivi de projet. Il y a toujours eu de nouveaux pas franchis, c’est une structure en progression permanente avec une sensibilisation grandissante pour la communication responsable et l'environnement."
Au printemps 1998, Inoxia commence à concevoir des catalogues pour la centrale régionale d’E.Leclerc, la SCASO, puis réalise des opérations de marketing direct et d’édition pour le national. Cette collaboration avec le Galec dure toujours. Amandine Placin, Directrice Générale d’Inoxia : "Galec est le client historique de l’agence, c’est assez unique et peut-être pour certains inattendu. Des liens de confiance et d’échanges se sont tissés entre nous et témoignent des relations responsables que nous entretenons avec nos clients et nos fournisseurs, et inversement."
Aussi, ce partenariat d’envergure a permis aux équipes d’Inoxia de monter en compétence sur des process d’automatisation et de méthodologie de validation notamment. Désormais ce sont plusieurs campagnes annuelles de catalogues thématiques et promotionnels que gère l’agence.
Cette confiance avec E.Leclerc débouche également sur une collaboration avec le Manège à Bijoux. Pour cette enseigne, Inoxia a créé et refait leur e-boutique et optimise constamment leur nouveau site.
Parmi les autres clients nationaux de l’époque, Biomar et Pfizer ont marqué les débuts d’Inoxia. En charge de la communication des produits Biomar (annonces presse, mailing, magazine d’information pour les professionnels) Inoxia a participé à la promotion d’une industrie alimentaire responsable et durable à destination des élevages aquacoles.
Quant à la société pharmaceutique Pfizer, elle développe des médicaments et solutions de santé pour faire progresser la prévention et combattre les maladies graves. Dans les années 2000, elle confie à Inoxia la conception et la réalisation de kits d’enquête auprès des médecins, afin de mieux cerner leurs demandes.
Pour l'agence, la communication responsable, un positionnement précurseur et une fois de plus visionnaire
Inoxi@ deviendra Inoxia, aussi durable que le laissait supposer son nom. Dès les années 2005, l’agence qui compte déjà 25 personnes, s’affirme dans une nouvelle orientation inédite, celle de la communication responsable, un positionnement précurseur et une fois de plus visionnaire.
Eric et Audrey composent le Comité Social et Economique (CSE) d’Inoxia. Quel est leur rôle et comment ont-ils participé à l’organisation de l’agence pendant la crise du Covid-19 ?
En communication, la gestion de projet repose sur une organisation sans faille. Relation avec le client, respect des plannings et des devis, suivi des prestataires, coordination avec les équipes internes... le confinement actuel n’a rien changé aux méthodes appliquées par toutes les cheffes de projet de l’agence.
