... ou avec covoiturage, tram, bus et train. En participant au Challenge de la Mobilité organisé par l’Ademe et le Club de la mobilité Nouvelle-Aquitaine, Inoxia est en cohérence avec ses valeurs et sa démarche RSE : promouvoir les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle.
Depuis 9 ans, le Challenge de la Mobilité incite entreprises et salariés à tester des modes de déplacements alternatifs et ainsi délaisser la voiture individuelle pour se rendre au travail. L’autosolisme est effectivement facteur de pollution, source d’embouteillages, de risques liés à la santé et à la sécurité ; il s’agit de préférer des modes de déplacements plus doux.
Pour cette édition 2020, qui a eu lieu du 16 au 22 septembre, 340 établissements étaient inscrits en Nouvelle-Aquitaine, soit près de 6000 personnes engagées. À l’échelle de Bordeaux Métropole, ce sont plus de 100 structures publiques et privées qui ont participé. Les établissements lauréats sont ceux qui comptent la plus grande proportion de participants au regard du nombre total de salariés de l'entreprise, avec un prix par catégorie : moins de 20 salariés, de 20 à 99, de 100 à 499, ou de plus de 500.
Avec 22 collaborateurs inscrits sur un effectif de 25, Inoxia affiche un beau taux de participation, ce qui réjouit Diane Leplat, cheffe de projet et Happiness manager. Elle anime le challenge au sein de l’agence. « La participation s’effectue sur la base du volontariat. Ce score n’est pas surprenant car Inoxia participe régulièrement à ce challenge depuis plusieurs années et promeut la mobilité douce auprès de ces salariés au quotidien, nous sommes très attentifs à nos modes de déplacements, que ce soit pour venir au travail ou pour aller voir nos clients ».
Dans sa Charte RSE, publiée début 2020, Inoxia rappelle en effet qu’elle a « depuis toujours sensibilisé l’ensemble de ses collaborateurs aux principes des déplacements doux. L’entreprise encourage les salariés à utiliser le vélo et les transports publics au travers d’une politique de remboursement des frais et de mise à disposition d’alternatives à la voiture. »
À ce titre, 3 vélos sont accessibles aux salariés pour leurs déplacements professionnels, et un membre du Conseil d’Administration bénéficie d’un vélo de fonction. Lorsque les transports en commun ne peuvent pas être privilégiés, le co-voiturage est alors systématiquement mis en place pour les rendez-vous clients/prospects. Par ailleurs, la direction demande aux collaborateurs de favoriser le train face à la voiture et de ne pas prendre les transports aériens. Enfin, chacun peut utiliser des véhicules en auto-partage à travers un abonnement de l’entreprise.
Bien sûr, le challenge se tient cette année dans un contexte particulier où le recours massif au travail à distance change un peu la donne. Comment comptabiliser le report vers des modes de transport alternatifs lorsqu’on travaille le plus souvent chez soi ? « Le télétravail entre dans le cadre du challenge, précise Diane, car c’est une forme d’organisation qui réduit les émissions de CO2. De plus, en raison de contraintes de production, l’ensemble de l’agence ne peut pas travailler à distance, les trois quarts viennent donc tous les jours dans nos locaux. »
Afin de relayer le challenge auprès de tous les inscrits, en télétravail ou pas, Diane s’est adaptée : des affiches rappelant l’événement dans les bureaux de Darwin et pour tous, une animation envoyée quotidiennement sur la messagerie interne, pendant la durée du challenge du 16 au 22 septembre. « C’est une sorte de quizz ludique. Chaque matin, je poste une question liée à la mobilité et je diffuse la réponse l’après-midi, avec un lien pour en savoir plus sur le sujet spécifique abordé. Car l’idée de ce challenge est de renforcer nos connaissances sur les mobilités douces et d’encourager à la pratique quotidienne. Cela a été par exemple l’occasion de donner des chiffres sur les économies que le passage à certains modes de transports peut représenter. C’est très concret. »
Les lauréats reçoivent différents lots, variant à chaque édition. « Une fois, nous avons gagné un vélo, mais cette année, le contexte est vraiment particulier, la dotation n’est pas connue à l’avance. Les points remportés seront cumulés et reportés sur 2021 », précise Diane.
Fred Goupil est responsable du studio chez Inoxia. Elle a 16 km à parcourir pour se rendre au bureau, soit 32 km par jour !
Ses impressions : « Pendant le Challenge mobilité, pourquoi ne pas venir en vélo ? Certes Inoxia est un peu loin de la maison, mais c’est l’occasion de casser la routine et de prendre la bicyclette en passant par un autre chemin.
Je suis partie plus tard que d’habitude afin qu’il fasse jour. Mon vélo est équipé de lumière, et par souci de sécurité, j’ai mis un gilet jaune. J’ai vite pris la piste cyclable qui se trouve à Latresne et j’ai longé le bord de la Garonne avec grand plaisir dû à la fraîcheur matinale. Le trajet aller est beaucoup plus facile que le retour. J’ai mis 55 min alors qu’en fin d’après-midi j’ai mis 1h10 ; il faisait déjà 34° et j’ai une côte particulièrement dure à remonter, surtout après 1h de pédalage !
Le plaisir du matin est de sentir les bonnes odeurs de la campagne jusque sur les bords de Garonne, mais une fois arrivée sur Bordeaux c’était les pots d’échappement.
C’est très bien de venir au travail en vélo, ça fait un sport en plus, mais mon trajet est long. Et l’hiver il fait nuit tôt le soir, je trouve ça dangereux surtout pour la dernière partie du parcours qui n’est plus sur la piste cyclable. Je ne parle même pas de la pluie ! Peut-être qu’avec un vélo électrique mon temps de trajet serait réduit de moitié ?! L’expérience était plutôt sympa, j’ai joué le jeu, mais je ne pourrai malheureusement pas reproduire ce trajet quotidiennement. »
Dans le cadre de sa labellisation LUCIE, Inoxia a mis en place un suivi des trajets de l’ensemble des collaborateurs liés à leurs déplacements professionnels. L’objectif est d’établir des indicateurs et de viser une amélioration sur la base d’un bilan annuel.
Diane est en charge de ce suivi : « Dès que nous nous déplaçons pour aller voir un client, ou assister à un événement professionnel, nous remplissons le tableau en indiquant combien nous étions, la distance parcourue, le nom du client et le moyen de transport principal utilisé. C’est la première année que nous le faisons donc nous disposerons de statistiques l’an prochain, de manière à nous améliorer; même si cette première année est biaisée par le confinement et le télétravail lié à l’urgence sanitaire. »
C’est en effet le sens de la démarche LUCIE, de créer des indicateurs puis de mesurer sans cesse leur évolution pour corriger, ajuster et viser de meilleures performances RSE.
Création de poste et nouvelles compétences chez Inoxia avec l’arrivée d’Emmanuelle Labbé. Cette charentaise d’origine a choisi de quitter les agences parisiennes et de revenir exercer ses talents dans son Sud-Ouest natal. Son credo ? Donner du sens à ce qu’elle fait, à ce que font les marques.
Actionnaire majoritaire et Président d’Inoxia, Edward d’État préfère réfléchir et diriger à plusieurs plutôt que seul. En 2018, il a proposé à Amandine Placin et Marie Bonnard d’intégrer l’actionnariat de l’agence. Deux ans après, quelle est sa vision pour Inoxia et comment fonctionne ce trio ?