Contrairement à certaines idées reçues, le numérique n’est pas immatériel. Produire chaque année des millions de nouveaux appareils a forcément des effets néfastes sur l’environnement. Chez Inoxia, justement, certains ordinateurs ont la vie dure...
Le parc informatique mondial est constitué de 34 milliards d’équipements pour 4.1 milliards d’utilisateurs. Si l’on regarde uniquement les équipements présents dans la plupart des foyers, tels que smartphones, tablettes, ordinateurs, TV connectées, box internet, etc., ils représentent entre 59 et 84 % des impacts environnementaux, selon GreenIT 2019.
En effet, par exemple la seule fabrication d’un ordinateur portable mobilise de nombreuses ressources, comme le montre le schéma ci-dessous.
« Utiliser plus de 800 kg de matières premières pour un ordinateur portable qui pèse en moyenne 2 kg entre nos mains, c’est limite proche de l’aberration, reconnaît Éric Martinez, UX Manager chez Inoxia. Et que dire des 1.5 t d’eau nécessaires dans le processus ? Tout ceci pour un appareil qui est maintenu pendant 4 à 5 ans seulement en moyenne pour ensuite se retrouver parfois dans un placard ou en déchetterie. »
Éric suit de près les travaux et articles de Raphaël Lemaire, basés entre autres sur des indicateurs environnementaux comme l’empreinte en eau et celle des matières premières. Ils montrent les impacts considérables des matériels numériques sur les ressources :
Quel est le meilleur ordinateur ou smartphone aujourd’hui ? C’est tout simplement celui qu’on ne produit pas ! C’est pour cette raison que l’agence favorise le maintien des appareils existants, comme le rappelle Edward d’État, Président d’Inoxia : "Nous privilégions le fait de conserver nos équipements informatiques plus longtemps, en rajoutant une carte mémoire ou une fonctionnalité nouvelle ou en les faisant réparer. C’est parfois moins économique, mais plus écologique, au vu des ressources mobilisées pour fabriquer un ordinateur. »
Lorsqu’un matériel de l’agence n’est plus maintenable, réparable ou ne répond plus aux besoins, il est alors confié à Elise Atlantique afin d’être pris en charge et traité pour son recyclage.
L’impact majeur du numérique reste bien sûr la fabrication des appareils. Mais pour autant il ne faut pas occulter d’autres leviers, notamment les pratiques individuelles. Les collaborateurs d’Inoxia sont tous sensibilisés aux bons usages du numérique responsable, afin de limiter la consommation d’énergie. C’est par exemple couper le courant des équipements électriques et électroniques, ne pas brancher des chargeurs à vide, nettoyer régulièrement sa boite mail, éviter le « répondre à tous » systématique, etc.
Enfin, dans l’objectif de réduire son empreinte carbone, Inoxia a fait le choix d’utiliser une plateforme collaborative, Teams, sur un serveur unifié, pour gérer tous les messages internes échangés entre collaborateurs. Cela évite le recours à des serveurs externes pour stocker des mails souvent en plusieurs exemplaires, en fonction du nombre de destinataires. Quant aux envois de pièces jointes, ils transitent de préférence par des plateformes de transfert de fichier, avec un stockage limité dans le temps.
En complément de cette utilisation raisonnée du matériel et des usages, Inoxia s’engage également dans l’écoconception numérique.
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