Dans l’open space de l’agence Inoxia, des spécialistes de la communication commerciale gèrent ces opérations en flux permanent. Les grandes enseignes communiquent régulièrement auprès de leurs clients et prospects, via des opérations digitales et des catalogues dématérialisés disponibles sur les sites, applications et au sein des magasins.
La collaboration est historique : depuis plus de 26 ans, Inoxia accompagne le GALEC (Groupement d’Achat des Centres E.Leclerc) sur la création et la production d’opérations commerciales nationales traduites sur les catalogues, PLV, affichages produits et affichages génériques, dispositifs d’animation en points de vente, kakémonos, etc. « Nous intervenons au niveau national, parmi les 5 agences sélectionnées par le GALEC », précise Perrine, cheffe de groupe à la tête de l’équipe dédiée au Galec. Car la clé de cette longévité avec le distributeur réside dans une organisation unique, parfaitement rodée.
Chez Inoxia, un pôle entier de salariés travaille pour cette enseigne, de manière à absorber des volumétries impressionnantes :
Les éditions importantes, type Blanc, Arts ménagers ou Foire aux vins... sont planifiées plusieurs mois à l’avance, et respectent un timing précis. Ce sont les deux chefs de groupe, Perrine et son collègue Antoine, qui assurent la coordination et la répartition des dossiers auprès des trois chefs de projet Robinson, Julie et Nathalie. « Nous travaillons très souvent à flux tendu, reconnait Perrine, car le GALEC nous appelle régulièrement pour réaliser des parutions urgentes ou des encarts thématiques à insérer dans d’autres catalogues. Notre réactivité est soulignée par le client, en raison justement du savoir-faire et des capacités de mobilisation de notre équipe intégrée. »
Pour le GALEC, Antoine gère plus particulièrement les éditions des enseignes spécialisées, comme le bricolage, la parapharmacie ou le tout dernier concept occasion. « Chaque univers a ses codes graphiques, que nous déclinons ensuite sur tous les supports : magazines, PLV, têtes de gondole et stop rayons, vitrophanie, etc. ». Le concept « occasion » tend ainsi à prendre de l’ampleur chez E.Leclerc. Dans ces magasins spécialisés dans l’achat et la vente de produits d’occasion, les clients apportent les objets qu’ils n’utilisent plus et repartent avec un bon d’achat. Puis ces articles de seconde main sont revendus dans l’espace dédié du centre E.Leclerc.
Aux côtés de l’équipe pilotage, un pôle de 4 graphistes est également dédié au déploiement E.Leclerc. La mise en page des catalogues repose sur l’utilisation du logiciel d’automatisation EasyCatalog.
Fred, cheffe de studio, en explique le fonctionnement : « Chaque édition contient des centaines de photos, références, prix, etc. Toutes ces données transitent par une plateforme numérique que nous partageons avec le GALEC. Le logiciel EasyCatalog, sur lequel nous sommes tous formés, fait monter automatiquement les prix, photos de produits et libellés. À nous ensuite de composer toute la page selon la charte graphique du distributeur. Une fois finalisée, chaque page est contrôlée par le chef de projet. »
Fred, mais aussi Christophe chef de studio adjoint, Izabel et Léo, retravaillent également si besoin les images pour revoir la chromie ou effectuer un détourage par exemple. Fred l’avoue, certains visuels ou incrustations dans des ambiances prennent plus de temps à retoucher : « Les vélos, avec les roues et les rayons, ou les plantes sont compliqués et réclament davantage de temps ! »
Tous les jeudis, l’équipe studio se réunit pour programmer les dossiers à venir… et gérer les imprévus qui arrivent immanquablement. « L’équipe interne est bien coordonnée, on s’entraide pour tenir les plannings et tout rendre dans les délais. »
Il y a de cela plusieurs années déjà, notre collaboration avec le GALEC a pris un tournant grâce à la digitalisation de leurs catalogues. En plus des exemplaires imprimés et distribués en magasin, E.Leclerc propose pour chaque opération commerciale un e-catalogue et un magazine prêt-à-feuilleter en ligne. Nous avions donc été agiles en réadaptant nos process :
Ces traitements sont totalement intégrés dans les process de l'équipe, déjà habituée aux contraintes et spécificités du digital.
Certaines opérations demandent un travail créatif supplémentaire bien en amont de la mise en page. C’est là qu’intervient Nathalie, Directrice artistique chez Inoxia. « Pour le textile et les arts ménagers, le GALEC nous confie le pilotage de la création. Nous assurons alors le stylisme, les prises de vues, la mise en situation des produits. Dans un premier temps, je prends le brief du client et je réalise un cahier de tendances, le moodboard, pour présenter le principe des futures photos, le type de mannequins, le stylisme des décors. Après validation, j’affine le projet en dessinant un rough, qui montre à mes interlocuteurs le résultat final. Si on a le GO, nous passons alors au shooting soit en louant une maison, soit en studio photo. L’objectif des prises de vues est d’induire du mouvement et de créer des moments de vie autour des produits. Je vérifie chaque détail : l’angle de la photo, la lumière, la disposition des objets... pour que l'article soit bien mis en avant. Ensuite, nous déclinerons toute cette création sur les différents supports de l’enseigne : catalogue, PLV, mobilier magasin comme une arche ou des totems, etc.»
Avoir la capacité de monter une opération commerciale de A à Z est un atout. Inoxia a choisi d’internaliser toutes les expertises en s’appuyant sur les 18 collaborateurs de l’agence, aux compétences pluridisciplinaires et complémentaires. Comme le résument Perrine et Antoine, « notre rôle est d’accompagner le client dans la réalisation de son projet. Nous sommes constamment en alerte afin de relancer, d'anticiper ses besoins et de mettre en valeur chaque produit. Nous sommes des solutionneurs !»
En gagnant les consultations lancées respectivement par FerroCampus et le Barreau de Bordeaux, Inoxia élargit son accompagnement en communication responsable dans le domaine institutionnel. L'agence a été choisie pour donner de la voix à la mobilité durable et à la défense des justiciables.
Voilà plusieurs années qu’Inoxia accompagne le Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques dans la communication de ses projets structurants ou innovants. Après la fibre qui connecte les territoires, place à l’action sociale qui relie les citoyens.